"Vous serez baptisés du baptême dont moi je serai baptisé." (Marc 10,39)

 

Thérapeutique

   Avant de conclure sur l’efficacité de la Médecine biblique, faisons un bref survol de ce qui conduit l’homme à pourrir son intérieur et son habitat, de sa fâcheuse tendance à dégrader tout ce qu’il touche, même en étant bien intentionné.

La débilité sur le plan spirituel est l’héritage de notre humanité déchue, depuis la morsure venimeuse du Serpent; cette plaie ne peut qu’infecter toute chair si elle n’est pas circonscrite et neutralisée par un procédé capable d’agir à l’endroit même de la blessure, là où le mal prend racine, c’est-à-dire au milieu de l’âme humaine, qui est ici-bas le jardin dans lequel Dieu aime à se promener.

Nous tenons à maintenir fermement notre position, quitte à déplaire à la majorité des professionnels des choses savantes ou cachées de la parole de Dieu. Nous ne sommes pas de ceux qui inversent l’ordre établi par le Créateur. La Bible relate l’œuvre de Dieu pour l’homme, elle lui indique la marche à suivre pour renouer avec le monde spirituel, pour être bâti dans la présence de Dieu, pour revêtir Sa gloire pour l’éternité, et rien d’autre, parce que Celui qui est amour n’a d’yeux que pour son chef-d’œuvre. Les Écritures ne disent pas le moindre mot sur ce qui est en dehors de ce message, en particulier sur l’origine des puissances démoniaques, qui ne peuvent tirer les leçons de leurs échecs, car elles ont toutes fauté sans être influencées. Pour le plus fourbe des démons et pour ses acolytes, c’est fini, ils ne pourront, par aucun moyen, retrouver ce qu’ils ont perdu lorsqu’ils ne voulurent plus effectuer leur service dans la demeure céleste, selon l’agencement établi par l’Éternel. Leur existence se prolongera désormais hors du Royaume, dans l’étang de feu, lorsque le Seigneur dévoilera le plan divin pour l’éternité future. Les anges n’ont jamais été au cœur de la pensée du Créateur, et aucun d’entre eux n’a connu un éclat sans pareil, au point d’être mentionné dans le livre rédigé par Dieu pour que l’homme cesse de faire sa propre volonté. Le Lucifer de la version latine vient de l’imaginaire moyenâgeux; sa réalité n’est colportée que par la bêtise humaine.

La vérité est à l’opposé de l’erreur qui alimente cette manière de lire la Bible. Les textes sacrés rendent témoignage qu’une seule créature dans tout l’univers est précieuse pour l’Auteur de toute vie, car elle seule a été faite pour recevoir la Sagesse, pour être parfaite en beauté, pour briller de la lumière céleste, pour être à l’image de son Créateur et pour demeurer dans l’abondance de tout ce qui existe. Son rôle était non seulement de protéger le sanctuaire qui est son être (esprit, âme et corps), formé sur le modèle du tabernacle d’En-Haut, que l’Intelligence en personne élabora avant que le monde fût, mais aussi de croître et de se multiplier au sein du paradis, en étant revêtu de la splendeur des cieux et de la magnificence du Tout-Puissant, le tout, selon le principe de propagation de la Lumière. Mais un jour, l’iniquité fut trouvée chez cette unique créature. En Adam (la volonté, l’entendement), elle fut subjuguée et laissa entrer le serpent dans le jardin d’Éden, qui rampa de suite vers le centre, là où se trouve toujours Ève (le cœur), pour y cracher son venimeux commentaire de la Parole. La merveilleuse créature commit alors l’irréparable: elle choisit d’abandonner sa fonction d’ambassadeur pour essayer de faire comme Dieu. En se nourrissant non plus de l’arbre de vie mais de celui qui produit la mort spirituelle et l’illusion d’être intelligent, elle se retrouva semblable au tentateur, au plus minable des anges. La conséquence fut immédiate: cette créature désobéissante fut précipitée de la montagne de Dieu, loin de sa présence, dans la plus profonde obscurité, au fond de l’abîme comme disent les Psaumes, elle et tous ses descendants, sous le regard stupéfait de ceux qui assistèrent au drame (idem Luc 10,15).

L’homme n’a ainsi rien gagné en suivant ses propres décisions avec la bénédiction du Séducteur; il n’a fait que perdre le soleil qui rayonnait dans son âme et se croit depuis lors suffisamment habile pour se tenir debout et se débrouiller tout seul, se voit raisonnablement sage pour maîtriser son environnement et son avenir, et, ces derniers temps, se fait baptiser dans l’esprit scientifique pour adhérer au processus stochastique de la complexification du réel, c’est-à-dire qu’il croit à l’explication du mystère de la vie par les mathématiques régissant les phénomènes aléatoires, selon les vues des théoriciens jouant aux dés, qui seront à tout jamais incapables d’atteindre la cause première pour être parfaits en connaissance.

Penchons-nous davantage sur l’homme, non comme le font les socio-anthropologues à travers l’ethnologie, en observateurs des faits pratiquant l’agnosticisme méthodologique, mais en sondeur de la Bible pour saisir la manière dont Dieu voit l’intérieur de l’être humain. Nous constatons qu’elle est l’inverse de ce que nous assènent aujourd’hui ceux qui assurent explorer les obscures anfractuosités du psychisme, ceux-là mêmes qui renversent l’ordre que l’humanité a naturellement suivi, qui cassent les codes établis depuis notre origine, qui déconstruisent les stéréotypes pour faire briller leurs pensées conceptuelles et qui prétendent qu’il n’y a plus de distinction à faire, plus d’homme ni de femme, mais que tout comportement est permis, tolérable, acceptable, du moment qu’il s’inscrit dans le cadre défini par les grands spécialistes du mental, sceptiques ou athées, qui font de Jésus un suicidaire et de Judas son meilleur ami en l’aidant dans son choix après lui avoir donné un baiser d’adieu.

Ève est un être vraiment à part, unique en son genre. Elle n’est pas une création (un nouveau souffle de vie qui anime la matière); elle est tirée d’Adam, de son centre, et vient embellir la vie de celui-ci. Sans elle, Adam ne peut demeurer en Éden. Elle est donc la partie centrale qui nous pousse à ne plus regarder le Moi, mais à aller au-delà du Moi. Lorsqu’un être humain vient au monde, il vit comme un parfait égoïste, jusqu’à ce qu’il découvre qu’il a un cœur capable d’aimer, et alors tout lui paraît merveilleux. Ève représente ainsi le cœur dans l’âme, et par conséquent toutes les filles d’Ève doivent porter le même témoignage dans l’Écriture, c’est-à-dire qu’elles doivent se conduire selon les dispositions du cœur. Et que dit la Bible sur ce qui se trouve dans le cœur? En nous tenant à l’essentiel, il y a:

Bon nombre de responsables d’église feraient bien de méditer sur le témoignage des sœurs en Christ avant d’ouvrir la bouche pour conduire le peuple de Dieu selon leurs décisions. Bien qu’ils ne soient pas forcément plus spirituels qu’elles pour accomplir cette tâche, ils seront jugés plus sévèrement qu’elles, car ils font profession de savoir en indiquant la direction à suivre aux autres membres du Corps; voilà pourquoi l’Éternel s’adresse en premier à Adam pour lui demander de justifier ses actions, et Satan à Ève pour la séduire.

C’est un fait: L’âme humaine a bien deux composantes fort distinctes, la tête et le cœur, malgré le bourrage de crâne que la Pensée universelle charrie par ses zélateurs, les cérébraux rationnels et incrédules, pour la rééducation des peuples bernés par environ quatre millénaires d’imprégnation biblique. Bien que l’heure de gloire de cet endoctrinement diabolique touche à sa fin, il a détruit et continue d’anéantir les vies chrétiennes qui prêtent l’oreille aux discours des ennemis de Yahvé, le seul Dieu qui met par écrit la description des secrets de la psyché et qui parle directement à l’homme, non pas du Hasard, de celui qui transparaît à travers les savantes équations et qui comble de satisfaction les pseudo sages, les porteurs de la malformation dégénérative qui mène au Néant, mais de la gloire éternelle réservée à ceux qui ont eu l’intelligence de tourner leur cœur vers Jésus pour L’adorer.


   L’unique moyen efficace mis à la disposition de l’être humain pour se soigner, est donc de prendre au sérieux les Écritures, de respecter la création telle qu’elle a été conçue par le Dieu vivant et vrai, de se servir de toutes les facultés de l’âme et de suivre une cure de luminothérapie biblique, car quiconque a l’audace d’expérimenter cette médecine avec constance s’en trouve alors éclairé intérieurement, découvre l’univers comme Dieu le voit et peut commencer à distinguer dans son cœur l’arbre de la sagesse de celui du fourvoiement.

"Je suis la lumière du monde." (Jean 8,12)

"Par ta lumière nous voyons la lumière." (Ps 36,9)

De plus, une exposition prolongée à la Lumière biblique ne présente pas de contre-indication. Elle ne brûle pas les yeux du cœur, mais au contraire elle volatilise toute obscurité de l’entendement, qu’elle soit de nature philosophique, religieuse, scientifique, idéologique ou doctrinaire, ce qui a pour effet d’élargir le champ de vision spirituelle et de se rapprocher davantage du point de vue céleste. Enfin, la multiplication des séances de luminothérapie biblique augmente la puissance de la nouvelle vie induite par cet éclairage tombant en ligne droite du Ciel, ce qui finit par pousser tous les voyants clair à aller chez Celui qui en a rédigé le processus, pour demeurer en sa présence et bénéficier pour toujours de son inextinguible et apaisant rayonnement surnaturel.

Si donc les yeux du cœur se ferment un tant soit peu, la conscience ne sera plus maintenue bonne devant Dieu, et les yeux de la chair prendront le relais pour compenser ce manque de clarté intérieure en cherchant au dehors et par des efforts humains ce que l’on ne peut trouver qu’au-dedans à l’écoute du Seigneur. Il n’y a pas d’autre avertissement dans toutes les Écritures. Elles exhortent à chaque instant l’homme de foi à regarder toujours devant soi sans jamais quitter des yeux l’Étoile qui donne la direction, sinon, au moindre relâchement, c’est le retour assuré aux raisonnements spécieux. La Bible est ainsi sans variation, d’une extrême précision dans ce qu’elle raconte, et se montre même aussi rigoureuse qu’un traité scientifique pour ceux qui la lisent sous l’éclairage céleste, pour ceux qui sont sortis du cachot de l’obscurantisme et qui ont recouvré leur dignité d’homme, créé à l’image du Créateur.

Qui est sensé et qui se comporte comme un sot? Celui qui est éclairé par la Lumière ou celui qui fuit la Lumière pour agir à sa guise? Pour le monde, la chose est évidente: Le sage est celui qui cherche ce qu’il a perdu en revenant sur ses pas, et le fou est celui qui reste et prospecte là où il y a de la lumière. En effet, tous les intellectuels se penchent sur le passé, ils marchent à reculons pour voir où ils vont, ils regardent en arrière pour essayer de comprendre le présent et le futur, sans prendre garde à ce qui les attend en travers de leur chemin. Quelques exemples:

Dans tous ces cas, où l’activité cérébrale remonte le temps dans l’espoir d’aboutir au point de départ, à l’origine de toutes choses, la raison est prise en défaut et ne parvient pas au but fixé, si bien qu’elle est obligée de combler le vide par des concepts, auxquels elle adhère fortement, ce qui peut être assimilé à une pratique religieuse. Prendre ce que l’on invente pour la vérité, c’est de la fabulation. C’est pourquoi il n’est pas faux d’affirmer que:

La Bible ose déclarer que celui qui regarde en arrière est conduit par la stupidité et va vers le néant. La seule manière de s’élever au-dessus de la condition humaine, est d’aller là où rayonne la Lumière afin de devenir sage et de ne plus être un fou qui se croit sage par l’élaboration de raisonnements alambiqués, mais qui n’apportent aucune délivrance, mis à part une jouissance passagère d’autosatisfaction, un bref instant de plaisir à se voir grand et intelligent à ses propres yeux. Car c’est ici la pierre d’achoppement pour le monde qui ne croit que ce qu’il voit: L’orgueil a horreur du vide, il ne peut supporter de montrer qu’il ne peut pas, qu’il ne sait pas. Il fait tout ce qui est en son pouvoir pour amalgamer des élucubrations et des évidences, afin de sauver la face en présentant sa trituration pour la plus subtile des découvertes.


   La grande leçon à retirer de la pensée qui domine la Sainte Parole est que nous ne devons pas nous leurrer sur nous-mêmes, ni avant d’appartenir au peuple de Dieu, ni après la nouvelle naissance. Car si c’est une grande infirmité que de n’être qu’un pur intellectuel avant de rencontrer le Seigneur, qui trouve humiliant de dépendre de quelqu’un qu’on ne voit pas, cela devient affligeant après la conversion du cœur, lorsqu’on mobilise les facultés cérébrales et les ressources de l’âme pour progresser en sainteté. Toute vie chrétienne commence pourtant ainsi; elle ne peut éviter ce mélange composé d’un engagement spirituel et d’une attitude charnelle, et la manière d’y répondre est personnelle. Chacun trouve alors son propre équilibre en attendant que les choses veuillent bien s’améliorer spontanément, grâce à une subtile intervention divine, alors que Jésus cherche à terminer son œuvre de circoncision en montrant le chemin du calvaire à qui veut le voir. Et les deux méthodes sont diamétralement opposées; l’une part d’en bas, l’autre vient d’En-Haut. En effet, les dons et les ministères répandus au cours des siècles sont des bénédictions distribuées par notre Souverain Sacrificateur comme bon Lui semble, ici ou là, mais avec toute sa sagesse; ce n’est pas l’approbation de toute notre conduite, la preuve certaine que nous sommes à la hauteur de Son attente. Il nous faut bien comprendre que l’Église ne grandit qu’en respectant des lois très strictes et que nous sommes des êtres limités, donc que nous avons des failles, des parties dans notre être qui sont fragiles au froid capable d’éteindre notre flamme pour Jésus. Tant que nous restons des enfants, inconscients du danger qui rode autour de nous, notre Père veille sur notre santé spirituelle, et la vie chrétienne paraît idyllique dans Ses bras; tout semble merveilleusement simple à la lecture de la Bible et avec la joie céleste au cœur. Mais dès qu’Il veut nous apprendre à marcher et qu’Il nous confie le bâton de la foi pour partir comme des grands à la conquête de la terre promise, les choses se compliquent sérieusement. Car il arrive un jour où nous nous trouvons face à des géants, nos géants, face à notre incapacité à chasser l’Ennemi, face à notre infirmité qu’on aurait bien aimé voir disparaître par miracle. Alors, dans de telles circonstances, la nature humaine refait surface, le refus de la responsabilité et le sauve-qui-peut en criant "je ne connais pas cet homme" deviennent un réflexe de survie, parce que la fuite et la trahison devant Dieu passent au second plan, après l’attachement à sa petite personne. Des hébreux sortis d’Égypte aux apôtres, en passant par tous les prophètes de l’Ancienne Alliance, aucun fils d’Adam ne s’est montré à la hauteur de la tâche et n'a su respecter la volonté divine, pas même les églises primitives, et donc encore moins celles issues des divisions évangéliques, car la Bible atteste qu’un seul homme a tenu tête au diable dans une semblable situation; et son nom est Jésus. La désobéissance étant flagrante, le jugement et la sanction doivent tomber sur le lâche, sur le coupable après sa défaite et sa contrition, après sa confession qu’il voit le bien, mais qu’il fait le mal. Il n’y a alors qu’une seule sentence possible de la part de Celui qui est saint: la mort de ce qui a provoqué chez ce fils adoptif son abominable comportement. La mise en quarantaine durera ainsi jusqu’à sa totale circoncision, jusqu’à ce qu’il apprenne à marcher droit, jusqu’à ce qu’il se retrouve un jour au pied de l’immense montagne qui lui obstrue depuis toujours la voie qui mène à son bonheur, pour qu’il lui dise enfin en face avec force et courage: "Ôte-toi de mon chemin; car ta place est désormais dans l’abîme!"

Ainsi donc, la première œuvre du Seigneur consiste à nous faire entrer dans le Royaume par la circoncision du cœur, qui nous sépare du mal, et à nous fortifier par divers encouragements visibles ou pas, selon la période de grâce vécue et l’état de notre foi. La seconde œuvre, si du moins nous ne faisons pas la sourde oreille à Ses avertissements, est le prolongement de la première, la poursuite de la sanctification par le même procédé, par la méthode divine qui nous émonde, sectionne ce à quoi nous sommes attachés et que nous estimons acceptable, mais qui est tout simplement un obstacle à notre croissance. Une naissance peut se passer plus ou moins bien; mais grandir par la suite, demande beaucoup de peine, car tout a un prix, et il en sera toujours ainsi parce que les lois qui régissent la vie (même spirituelle) sont ainsi faites. Pour supporter l’enseignement biblique dans ce qu’il a de plus exigeant, pour passer de la dimension d’un caillou à celle d’un roc, sur lequel Jésus peut compter pour œuvrer, pour avoir une parole et une sagesse auxquelles personne ne peut résister, il faut aimer l’instruction et la discipline, car l’école du Saint-Esprit, qui ne connaît qu’une pédagogie, ne délivre qu’un diplôme: La résurrection après le brisement du potentiel humain dans la vallée de la mort.

"C'est pourquoi voici, je veux l'attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur." (Osée 2,16)

Être rempli du Saint-Esprit est une chose, accessible dès l’enfance, sinon, le peuple de Dieu ne pourrait pas s’accroître et se fortifier dans la vérité; mais être revêtu de la puissance de l’Esprit pour accomplir ce qui n’appartient qu’à l’âge adulte, en est une autre. Et entre ces deux états spirituels, il n’y a qu’un apprentissage possible, il n’y a qu’un seul chemin...

"Jésus, rempli du Saint-Esprit, fut conduit par l’Esprit dans le désert... Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée." (Luc 4,1;14)

Ne nous y trompons pas: Le renoncement, l’acceptation de porter sa croix dans la Nouvelle Alliance est l’équivalent de la traversée du désert dans l’Ancienne Alliance, celle qui purifia toute la multitude têtue qui fut dans un premier temps affranchie par le bras de l’Éternel. Un chrétien ne peut faire l’économie de ce long parcours s’il veut repérer ses points sensibles face aux ruses diaboliques, qui répandent les ténèbres dès que la Parole nous demande d’avancer, et aucune dérogation ne peut être accordée aux plus fidèles des serviteurs. Josué et Caleb, qui représentent en nous le nouvel homme (l’obéissance et la fidélité à Dieu en toutes choses), ne peuvent être séparés du peuple de Dieu. Ils devront attendre que celui-ci soit entièrement nettoyé du passé, avant de recevoir l’Onction pour commander et fouler le sol de la promesse divine. Quant aux apôtres, ils connurent différentes épreuves de foi pour grandir en Christ. Citons un exemple commun: Face à une tempête qui paraissait indomptable, ils imaginèrent le pire pendant que le Seigneur dormait, alors que leur ministère était encore à venir (Mat. 8,24). Seule une intervention de Sa part put apaiser leur cœur tourmenté. Paul vécut la même chose lors de son dernier voyage. Il savait qu’il allait à Rome pour témoigner, et en dépit de la volonté céleste, tous dans le navire crurent perdre la vie tant la situation était critique en pleine agitation des flots (Actes 27,20). C’est l’intervention d’un ange qui permit au disciple de se ressaisir et de sauver l’équipage. Le cumul de telles expériences fait qu’au final nous mourrons toujours plus à notre ancienne nature et reflétons mieux l’image de Christ. Mais chacun vit sa propre mort à sa manière, selon sa sagesse, son but ici-bas et le cheminement par lequel Dieu nous fait passer. Le Grand Thérapeute ne se trompe jamais dans ses prescriptions.

 
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Voici l'homme

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"Scelle le livre jusqu'au temps de la fin. Plusieurs courront çà et là; et la connaissance sera augmentée." (Dan 12,4)